Le calendrier lunaire

Le calendrier lunaire

Depuis des millénaires, le rythme du monde chinois ne se mesure pas uniquement en jours et en saisons, mais en battements de Lune.
Chaque mois, ses cycles sculptent le temps, influencent les pratiques spirituelles et déterminent les moments où l’on célèbre, où l’on se recueille, ou où l’on honore les forces invisibles qui nous entourent.

Plutôt qu’un simple outil pour compter les jours, le calendrier lunaire est devenu un véritable langage : celui du Qi qui monte, descend, s’apaise ou se rassemble. Les fêtes traditionnelles s’y inscrivent naturellement, comme autant de respirations alignées avec le ciel nocturne et la terre vivante.

C’est pour cela que le Nouvel An chinois, la Fête de la Lune (Zhong Qiu) ou encore la Fête des Lanternes tombent chaque année à des dates différentes : ce sont des rendez-vous avec la nature, pas avec le calendrier grégorien.

Un double regard : lunaire et solaire
Dans les arts métaphysiques, le rapport au temps est fascinant :

  • La majorité des maîtres BaZi utilisent le calendrier solaire, car il s’appuie sur le mouvement du soleil et le passage précis des saisons — un rythme idéal pour lire la structure énergétique d’un individu.
  • À l’inverse, le Zi Wei Dou Shu (l’astrologie impériale) suit le calendrier lunaire, car il s’intéresse à la vie intérieure, aux émotions, aux mystères du destin et aux fluctuations subtiles du Qi.

Deux rythmes, un même ciel.
Le solaire structure, clarifie, donne l’ossature.
Le lunaire inspire, nuance, révèle l’invisible.

En comprenant les deux, on ne se contente pas de « prédire » : on apprend à danser avec le temps, à sentir les changements avant qu’ils ne se manifestent, et à aligner nos actions sur les cycles du monde.

Une sagesse ancienne… toujours incroyablement actuelle.

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